Des étoiles plein les yeux…

Après avoir longtemps été un domaine assez obscur, secret, et le sujet de rivalités internationales, l’industrie spatiale se dépoussière et attise désormais l’intérêt du monde entier. Loin de l’image inabordable et empreinte de complexité associée à la conquête spatiale, de nouveaux acteurs tentent de rendre l’espace accessible à tous.

Après avoir longtemps été un domaine assez obscur, secret, et le sujet de rivalités internationales, l’industrie spatiale se dépoussière et attise désormais l’intérêt du monde entier. Loin de l’image inabordable et empreinte de complexité associée à la conquête spatiale, de nouveaux acteurs tentent de rendre l’espace accessible à tous. 

Après avoir longtemps été un domaine assez obscur, secret, et le sujet de rivalités internationales, l’industrie spatiale se dépoussière et attise désormais l’intérêt du monde entier. Loin de l’image inabordable et empreinte de complexité associée à la conquête spatiale, de nouveaux acteurs tentent de rendre l’espace accessible à tous.

Plongé dans le quotidien de l’astronaute français Thomas Pesquet lors de sa mission de six mois à bord de la Station spatiale internationale en 2017, le public a découvert les dessous de la vie en apesanteur. Avec plus de 650 000 abonnés sur son compte Instagram, et ses 770 000 followers sur Twitter, le jeune homme s’est fait une place parmi la nouvelle génération d’astronautes hyper-connectés. 

Dans la lignée du célèbre Chris Hadfield, qui avait partagé en 2013 une reprise de la chanson Space Oddity de David Bowie, chantée à bord de la Station spatiale internationale et ayant généré à ce jour près de 50 millions de vues, Thomas Pesquet écrit son propre chapitre dans la communication des astronautes. De la dégustation d’un burger dans l’espace à la retransmission des matchs de l’équipe de France de Rugby, en passant par ses superbes photographies de la Terre, le français régale chaque jour son audience sur les réseaux sociaux. Alors que Thomas Pesquet s’apprête à repartir en mission d’exploration spatiale courant 2021, il espère inspirer des vocations chez les jeunes. En attendant ses nouveaux clichés, le public peut se replonger dans l’univers de cette star de l’espace en regardant le documentaire 16 levers de soleil, réalisé à partir d’images tournées par l’astronaute et ses coéquipiers pendant la mission Proxima. 

 

De l’autre côté de l’Atlantique, c’est Elon Musk et sa société privée SpaceX qui ont glissé la conquête spatiale dans tous les esprits. 

Porte-étendard du secteur des NewSpace (startups spatiales), SpaceX marche sur les plates-bandes de l’industrie astronautique et en casse les codes. Des combinaisons design et connectées dignes de films de science-fiction, un fromage envoyé en orbite en référence à un sketch des Monthy Python, des astronautes qui arrivent à la plateforme de lancement en Tesla, la peluche de Bébé Yoda utilisée comme objet de reconnaissance pour le passage en zéro-g… Elon Musk travaille l’image geek-cool de sa société spatiale, et se démarque des acteurs traditionnels de ce secteur via une approche plus moderne, jeune et sexy. 

Le lancement de la mission Crew-1, deuxième mission habitée de SpaceX vers la station spatiale internationale le 15 novembre 2020 a marqué une nouvelle étape historique : celle de la première mission effectuée pour le compte de la NASA par une entreprise privée américaine, une révolution qui a rivé les yeux du monde sur la capsule Crew Dragon.

 

Les ambitions spatiales d’Elon Musk ne s’arrêtent pas là : l’entrepreneur visionnaire veut passer à la vitesse supérieure en se lançant dans le tourisme spatial. Il a signé début 2020 des contrats avec le tour-opérateur Space Adevntures, et prévoit le départ de 4 passagers fin 2021 pour une mission de 5 jours autour de la station spatiale internationale. 

Bien que 8 touristes aient déjà exploré l’espace à bord de fusées russes Soyouz depuis 2001, SpaceX prévoit un voyage en orbite à une altitude jamais atteinte par un vol privé. D’autres sociétés proposent elles aussi des vols spatiaux, à l’instar de l’entreprise de Richard Branson, Virgin Galactic, ou encore Blue Origin, fondée par Jeff Bezos. Ces projets sont cependant bien moins ambitieux que celui d’Elon Musk, puisqu’il ne s’agirait que de vols de quelques minutes à la frontière de l’espace. 

Cette universalisation de l’accès à l’espace a beau nous faire rêver, le tourisme spatial reste pour autant une utopie pour la plupart d’entre nous : avec un billet à plusieurs millions de dollars, cette pratique est pour le moment réservée à une poignée de richissimes. L’espace est-il en voie de devenir la destination de vacances privilégiée par les milliardaires ?

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